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Julia par Fabrizio Gallerani traduit par Marco Gremignai Naissance du personnage. Le premier numéro de Julia est publié au mois d'octobre, en 1998: créée par Giancarlo Berardi (avec l'aide, du point de vue graphique, de Luca Vannini), ce personnage établit de façon définitive le divorce artistique entre l'auteur et son collègue Ivo Milazzo, un couple qui avait créé plusieurs personnages de grand succès, à partir de l'inoubliable Ken Parker. Qui est-ce? Julia (qui ressemble intentionnellement à l'actrice Audrey Hepburn) habite Garden City, une ville imaginaire en New Jersey (à une heure de distance de New York dans la fiction littéraire), enseigne criminologie à l'université et collabore avec la Police. Au lendemain d'un événement traumatique (très douloureux mais, pour l'instant, encore inconnu aux lecteurs) qui a marqué d'une façon indélébile sa psychologie (son sommeil est toujours tourmenté par les cauchemars), elle confie ses confessions les plus intimes à ses mémoires, dont les morceaux de texte complètent souvent la narration. Qui sont ses amis? Après la brusque rupture avec son fiancé, Julia mène une existence "solitaire", avec la seule compagnie de la chatte Toni et de la bonne Emily. Sa routine quotidienne est partagée entre ses cours à l'université et ses collaborations avec le Sergent Ben Irving et le Lieutenant Alan Webb, avec lequel ses rapports humains et professionnels sont toujours en équilibre instable entre confiance et conflit, à cause aussi de l'inavouable "jalousie" de Webb pour le détective Leo Baxter, ami fraternel de Julia et son efficace "bras droit" dans les investigations les plus dangereuses. Ses rapports avec sa sœur cadette Norma, mannequin avec de sérieux problèmes à cause de la drogue, sont rares; par contre, Julia visite souvent sa grand-mère Lillian, logée dans une maison de retraite dans les faubourgs de Garden City. Qui sont ses ennemis? L'héroïne de Berardi met sa connaissance de la psychologie humaine à disposition de la Police, en contribuant à la compréhension des motifs qui pussent les criminels à agir d'une certaine façon. Julia doit souvent opposer sa méditée analyse psychologique aux décisions trop précipitées de la Police, cherchant à expliquer les gestes des criminels, même des assassins les plus sanguinaires. Parmi les criminels affrontés par Julia, le plus important est sans doutes Myrna Harrod, la serial killer homosexuelle protagoniste des trois premiers albums, dont la capture a été le prétexte narratif pour justifier la reprise de la collaboration de Julia avec la Loi.
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